Quand les mots s’échappent, les repères se brouillent… et les souvenirs vacillent : que faire si votre proche présente des pertes cognitives?

"Ce n’est pas l’oubli qui définit une personne, mais tout ce qu’elle a été, tout ce qu’elle est… et tout l’amour qu’elle porte encore."

Vieillir n’est pas synonyme de déclin, mais parfois, la mémoire s’effrite, la pensée se trouble et les gestes deviennent hésitants. Il est normal d’être inquiet lorsqu’un parent, un ami ou un conjoint commence à montrer des signes de confusion ou de désorientation. Mais comment réagir avec douceur, respect et bienveillance?

Reconnaître les signes qui inquiètent :

- Répétitions fréquentes (poser la même question plusieurs fois)

- Oublis marqués (rendez-vous, dates importantes, tâches du quotidien)

- Difficultés à suivre une conversation ou à trouver les bons mots

- Objets égarés dans des endroits inhabituels

- Désorientation dans le temps ou l’espace

- Changements d’humeur ou de comportement inhabituels

Si vous soupçonnez des pertes cognitives, voici quelques étapes à suivre :

1. Aborder le sujet avec bienveillance
Choisissez un moment calme. Parlez avec douceur, sans brusquerie ni jugement.

« J’ai remarqué que certaines choses semblent te causer plus de difficulté dernièrement… Comment tu te sens avec tout ça? »

Offrez votre soutien plutôt que votre inquiétude :

« Je suis là pour toi, on va traverser ça ensemble. »

2. Écouter, sans minimiser ni dramatiser
Il se peut que la personne soit consciente de ses difficultés… ou non. Accueillez ses réponses sans chercher à prouver quoi que ce soit. L’écoute active est une preuve d’amour.

3. Proposer une évaluation tout en douceur
Encouragez un rendez-vous chez le médecin pour une évaluation de la mémoire. Il peut s’agir d’un médecin de famille ou d’une clinique de la mémoire.

« Ce serait rassurant d’aller voir un professionnel, juste pour faire le point. Il existe des outils, des exercices et même des traitements. »

4. Adopter des gestes simples au quotidien
Créez des routines rassurantes

Utilisez des repères visuels (calendriers, listes, horloges parlantes, photos)

Encouragez la participation à des activités stimulantes (lecture, jeux de mémoire, chant, cuisine, discussions)

Offrez de l’aide sans infantiliser

5. S’entourer des bons services
Plusieurs ressources existent pour soutenir les personnes âgées et leurs proches :

CLSC (évaluations, soutien à domicile)

Groupes de soutien pour proches aidants

Centres de jour spécialisés comme Vitalité Aînés, qui offrent des ateliers adaptés pour stimuler la mémoire, les sens, les capacités motrices tout en brisant l’isolement et en respectant la dignité de chacun.

Rappel important :
Les pertes cognitives ne définissent pas une personne. Il reste toujours une richesse intérieure, des émotions, des souvenirs à raviver et un besoin profond d’être aimé, compris… et respecté.

« Même lorsque la mémoire s’échappe, le cœur, lui, se souvient encore. »

Chez Vitalité Aînés, nous accompagnons les personnes vivant avec des troubles cognitifs légers ou modérés dans un environnement sécurisant, stimulant et humain.

Vous avez des questions? Vous vous interrogez sur les services adaptés à votre proche? Venez nous rencontrer lors de notre semaine portes ouvertes du 1er au 5 septembre à L’Assomption.
Nous sommes là pour vous guider.

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