Comment prévenir l'épuisement avant de s’oublier

Au Québec, plus d’un adulte sur quatre est proche aidant d’un parent, d’un conjoint, d’un voisin ou d’un ami ayant besoin de soutien en raison d’une perte d’autonomie, d’une maladie chronique ou d’un handicap. Ces personnes offrent, en moyenne, plus de 6 heures de soins par jour, parfois en plus d’un emploi et de responsabilités familiales.

Mais qui prend soin de ceux qui prennent soin?

L'épuisement des proches aidants est un enjeu de santé publique. Selon l’Institut national de santé publique du Québec, près de 50 % des proches aidants souffrent d’un niveau élevé de détresse psychologique et 30 % d’entre eux vivent un épuisement sévère. Ce n’est pas un signe de faiblesse, mais plutôt le signal d’un déséquilibre entre le don de soi et la préservation de sa propre santé.

Voici quelques clés pour prévenir cet épuisement, tout en continuant à soutenir son proche avec amour et dignité :

1. Reconnaître son rôle et ses limites
Être proche aidant, c’est noble, mais cela ne doit pas être un sacrifice total. Accepter qu’on ne peut pas tout faire, tout le temps, est un premier pas vers l’équilibre. Demander de l’aide est une force, pas une faiblesse.

2. S’accorder des moments de répit
Un moment pour soi, ce n’est pas du luxe, c’est une nécessité. Que ce soit une promenade, un café avec une amie, un moment de lecture ou simplement du silence, ces instants permettent de refaire le plein d’énergie mentale et émotionnelle.

3. S’appuyer sur les ressources disponibles
De nombreuses ressources existent pour soutenir les proches aidants : services de répit, accompagnement psychosocial, groupes de soutien, formations, centres de jour. Trop souvent, ces services sont méconnus ou sous-utilisés. Par exemple, moins de 25 % des proches aidants disent avoir utilisé un service de répit, alors qu’ils en auraient bénéficié.

4. Briser l’isolement
L’isolement est un facteur majeur d’épuisement. Parler, échanger, être compris… c’est thérapeutique. Rejoindre un groupe, rencontrer d’autres aidants, ou simplement confier son vécu à quelqu’un peut changer toute une journée.

5. Se rappeler qu’on a le droit de vivre
Vous avez le droit de rire, de sortir, d’avoir des projets, de rêver… même en étant proche aidant. Vous êtes plus qu’un rôle. Vous êtes une personne qui mérite de prendre soin de soi.

À Vitalité Aînés, nous comprenons cette réalité. Notre centre de jour est un lieu sécuritaire, stimulant et bienveillant pour les aînés en perte d’autonomie, mais aussi un précieux allié pour les proches aidants. Offrir une journée ou quelques heures de répit peut faire toute la différence dans votre quotidien.

Parce qu’aider quelqu’un ne devrait jamais se faire au prix de sa propre santé.
Et parce que chaque aidant mérite d’être soutenu, écouté et respecté.

Vous n’êtes pas seul.
Dès septembre, Vitalité Aînés sera là pour vous accompagner!

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